Article : Soft-skills : pourquoi sont-elles incontournables ?

Partager sur email
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
SOFT-SKILLS BSI

Face aux changements majeurs générés par la mise en place massive du télétravail, certaines soft-skills ont démontré toute leur utilité. En un temps record, les salariés ont dû adopter de nouvelles manières de collaborer, développer leur autonomie et s’approprier des outils digitaux pour poursuivre leurs projets et activités. Une année 2020 inédite qui met en lumière l’importance des compétences humaines et comportementales au sein des organisations. Quelles sont les aptitudes qui sortent du lot ? Sur quelles compétences faudra-t-il investir pour mieux rebondir en 2021 ?  

Soft-skills : des compétences clés révélées par la crise 

Les soft-skills : un intérêt grandissant depuis quelques années

Les soft-skills n’ont pas été découvertes durant la crise sanitaire ! Dès 2008, la classification de l’OCDE avait identifié quatre compétences humaines indispensables pour traverser les bouleversements du marché du travail à venir. On les appelle les « 4 C » : la créativité, la coopération, la communication et l’esprit critique. Ces aptitudes transversales facilitent les transitions des salariés face à la digitalisation et à l’automatisation grandissantes. En effet, les prédictions annoncent jusqu’à un tiers des activités qui pourraient être remplacées d’ici 2030. En conséquence, de 75 à 375 millions de travailleurs devront changer de domaine

Digital et télétravail : deux révélateurs des soft-skills 

Fin 2020, 31% des salariés étaient en télétravail. C’est essentiellement le nombre de jours télétravaillés qui a augmenté. Il passe de 1,6 jours par semaine fin 2019 à 3,6 jours par semaine fin 2020. Ce changement organisationnel est marquant car il impose la maîtrise de nouvelles compétences. À savoir : gérer plus de complexité, communiquer à distance, prendre davantage d’initiatives, s’organiser de manière autonome…

De même, les outils de communication et de gestion de projet digitaux sont devenus indispensables pour maintenir l’activité. Or seules 33% des entreprises ont pu soutenir leurs collaborateurs dans leur adoption. Là encore, les soft-skills ont été très utiles. Pas nécessairement dans la montée en compétences techniques, mais dans la maîtrise des usages spécifiques à ces outils. Par exemple : apprendre à communiquer à distance, écouter lors d’échanges virtuels etc. 

4 soft-skills clés sur lesquelles investir en 2021  

Alors que 75% des salariés et 66% des dirigeants pensent que le télétravail va continuer à se développer, quelles aptitudes comportementales seront nécessaires pour traverser la période d’incertitude actuelle ? Degreed a mené une enquête mondiale sur l’état des compétences en 2021. Les compétences sociales et humaines ressortent largement en tête du palmarès notamment la communication, la prise d’initiative ou encore l’adaptabilité. Focus sur les 4 soft-skills qui sortent du lot.  

Adaptabilité face à un environnement plus complexe 

L’année 2020 a clairement été celle de l’agilité et de l’adaptabilité. En effet, les salariés ont dû apprendre à s’organiser entre leurs contraintes familiales et les impératifs professionnels. De même, les nouveaux outils et les modes de travail jonglant entre le distanciel et le présentiel ont transformé les manières de travailler : multiplication des échanges, plus de transversalité, nécessité de réagir vite… Tout ceci ajoute de la complexité dans la réalisation du travail et le suivi des équipes. Pour y faire face, le rapport Villani avait déjà envisagé l’importance des soft-skills : il soulignait l’importance de prendre en compte des compétences transversales spécifiques telles que l’agilité. Des prédictions exacerbées par les effets de la crise. Aujourd’hui, les salariés doivent trouver des solutions rapidement et être plus agiles face aux situations inconnues.  

Qualités relationnelles et communication mixte pour maintenir le lien

Pour poursuivre les projets, la maîtrise d’un certain nombre d’outils de communication tels que Skype, TEAMS, Slack ou encore Zoom est aujourd’hui devenue critique. Si leur prise en main se veut facile, il faut apprendre à manier leurs usages de manière adéquate en milieu virtuel. Par exemple, savoir communiquer au bon rythme et avec les bons outils en fonction de l’objectif de l’échange : réunion individuelle, demande de renseignement, brainstorming, ateliers de travail, questions-réponses…. Dans l’urgence, les salariés ont appris à travailler avec ces outils et ont développé des compétences comportementales inédites. En effet, face à l’adversité et la distance, ils ont témoigné plus d’empathie pour leurs pairs et ont appris à mieux écouter les situations personnelles, parfois délicates. Selon Jean Pralong, professeur en RH à l’EM Normandie et qui a lancé une étude sur le parcours, la réussite et les compétences comportementales des télétravailleurs, le sens de l’écoute et l’empathie sont effectivement vitaux pour un télétravail réussi, notamment à 100%.  

Autonomie et prise d’initiative au sein d’équipes éloignées

Les télétravailleurs ont le sentiment d’être plus autonomes et davantage responsabilisés (69%). En effet, en télétravail, le management est moins présent ou moins directif invitant les collaborateurs à prendre des initiatives. Ils ont appris à se faire davantage confiance et à mener des auto-feedback. En 2021, le travail à distance restera la norme, indéniablement :  86% des télétravailleurs souhaitent poursuivre le télétravail. Ainsi, les personnes qui sauront se responsabiliser et piloter leurs activités feront la différence car elles seront un véritable levier de productivité pour les entreprises. Attention, l’autonomie ne se décrète pas au sein d’une organisation : il faut infuser une culture d’entreprise qui favorise la responsabilisation des équipes. Cela passe également par un renouveau managérial : des managers détachés du “command and control” et au service de leurs collaborateurs afin d’établir une atmosphère de confiance.

Créativité et innovation face à l’inconnu 

Jamais créativité, innovation et réactivité n’ont été plus importantes que pendant la pandémie. L’incertitude et l’imprévisible exhortent les salariés à innover et à inventer de nouvelles manières de procéder. Les entreprises qui ont su être inventives sont aussi celles qui se sont démarquées. Leurs initiatives ? Création de gel ou de masques, mise en place du click & collect, livraison… Les employeurs recherchent donc des professionnels capables de proposer des idées et des solutions créatives pour garantir le maintien des activités malgré des moyens limités. Ces soft-skills sont aussi critiques pour pouvoir préparer l’après et garantir la reprise. 

Afin de capitaliser sur ces aptitudes, les employeurs doivent mettre en place un plan de développement des compétences axés sur les soft-skills. Il s’agit de proposer des formations innovantes, certifiantes et engageantes pour favoriser la mobilité et l’employabilité de leurs salariés. Toutes ces initiatives en faveur du capital humain sont à communiquer auprès d’eux via différents outils. Par exemple, intranet, BSI digital, réseau social d’entreprise…

Contactez nos experts pour découvrir nos solutions de communication RH

Arrow-up